Entre fiction et réalité,
en croup sur le beau cheval noir,
le destin a décidé pour moi.
Assise au soleil des Arabes, le sourire aux lèvres,
envahie par les parfums grisants
du printemps,
je t'écris ces quelques lignes:
ne cherche pas à me retrouver.
Mes yeux soulignés au khôl, mon regard noir,
je partagerai tout avec lui.
À l'horizon, comme un mirage, des palmiers,
une immensité de sable fin, un pays dans ses couleurs.
Une caravane de lumières qui a perdu son guide,
le crépuscule progresse lentement,
et je me laisse plonger dans le sommeil.
Les derniers rivages ont disparû,
tu n'est plus que une tache blanche là derrière.
Hermoso poema. No puedo evitar pensar, aunque sé que nada tiene que ver, en un breve y tonto relato que escribí hace unas semanas sobre el desierto, y en ese tú que allí continuaba caminando pero que igualmente era devorado por esa immensité de sable fin.
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