sábado, 17 de marzo de 2012

Essaouira

Entre fiction et réalité,
en croup sur  le beau cheval noir,
le destin a décidé pour moi.
Assise au soleil des Arabes, le sourire aux lèvres,
envahie par les parfums grisants
du printemps,
je t'écris ces quelques lignes:
ne cherche pas à me retrouver.

Mes yeux soulignés au khôl, mon regard noir,
je partagerai tout avec lui.
À l'horizon, comme un mirage, des palmiers,
une immensité de sable fin, un pays dans ses couleurs.
Une caravane de lumières qui a perdu son guide,
le crépuscule progresse lentement,
 et je me laisse plonger dans le sommeil.
Les derniers rivages ont disparû,
tu n'est plus que une tache blanche là derrière.

1 comentario:

  1. Hermoso poema. No puedo evitar pensar, aunque sé que nada tiene que ver, en un breve y tonto relato que escribí hace unas semanas sobre el desierto, y en ese tú que allí continuaba caminando pero que igualmente era devorado por esa immensité de sable fin.

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